La Chronobiologie de la nutrition est un "programme" nutritionnel s’intéressant à la qualité et...
Consommer du poisson gras le soir c’est permettre aux omega 3 d’integrer nos structures membranaires et les rendre plus fonctionnelles.
Ainsi améliorer les troubles de la circulation sanguine, la mémoire, la concentration, l’ humeur et bien plus encore puisque l’on améliore la fluidité membranaire, les échanges entre le milieu extra et intra cellulaire… c’est agir positivement sur l’épigénétique.
Par exemple, il est aujourd’hui démontré que :
La Chronobiologie de la nutrition est un « programme » nutritionnel s’intéressant à la qualité et la quantité des aliments consommés ainsi qu’au moment idéal de la journée où ils sont proposés. Il ne s’agit pas d’un régime, on mange de tout sans frustration. Il n’y a pas de restriction mais simplement un bon timing.
Le moment idéal est défini par le respect de certains de nos biorythmes fondamentaux.
Notre organisme est soumis à de nombreux biorythmes qui ordonnent nos métabolismes, nos secrétions hormonales et enzymatiques, nos phases de vigilances, de détentes, de sommeil, de faim, de satiété …
La plupart sont orchestrés sur 24h00 (circadiens) par des horloges biologiques internes, elles même réajustées par des synchroniseurs externes : l’alternance du jour et de la nuit, les saisons. C’est comme si le corps était programmé pour permettre à l’individu de s’adapter, d’assurer sa survie en anticipant les besoins de l’organisme face aux variations de l’environnement selon une période de 24 heures.
Ceci afin que notre corps et notre cerveau s’adaptent au mieux dans leurs fonctionnalités aux nécessités du jour ou de la nuit. Enclencher le starter le matin, l’accélérateur tout au long de la journée et le frein en fin de journée pour préparer le sommeil et les processus de réparation.
Le jour nos cellules sont programmées pour fournir de l’énergie, la nuit elles sont en phase de régénération.
Le corps n’ayant pas les mêmes besoins tout au long du cycle circadien, le même aliment ingéré à deux moments différents de la journée ne sera pas assimilé de la même façon. Chaque aliment est particulier, voici deux exemples.
Le sucre rapide
Consommé plus particulièrement à certain moment de la journée, il s’orientera insidieusement vers un stockage massif dans vos adipocytes, sous forme de graisses. Il vous fera grossir. Ceci en lien avec le rythme de sécrétion de l’insuline.
Bien évidemment d’autres paramètres interviennent à ce niveau comme la sensibilité des récepteurs à l’insuline qui eux aussi sont soumis à des rythmes… C’est l’art de la chronobiologie de la nutrition de tenir compte de tous ces facteurs pour vous orienter vers une alimentation fonctionnelle et éviter certains pièges.
Le cholestérol
Le cholestérol est indispensable à notre Santé, il est un précurseur de vitamine D, des sels biliaires et des hormones stéroïdes. Il en faut donc mais pas trop.
Il est apporté par notre alimentation mais également synthétisé par notre organisme.
Le cholestérol alimentaire introduit au bon moment de la journée, inhibe la synthèse du cholestérol par notre organisme. Ceci par un système de rétrocontrôle négatif sur l’enzyme majeure de cette synthèse et au moment de son pic d’activité maximal.
La connaissance de tous ces rythmes nous permet d’orienter le métabolisme en fonction de vos objectifs de santé : amincissement, prise de poids en cas de maigreur, prévention et accompagnement d’une hypercholestérolémie, du diabète de type 2, optimisation de la vitalité, digestion…
Lors de la consultation il s’agit de :
C’est aussi vous accompagner vers le changement bénéfique pour votre santé, à votre rythme.
Travaux de Sapolski et Mac Ewen, Reinberg, Rapin
Dans des conditions physiologiques idéales, La sécrétion de cortisol est déclenchée 1h30 avant le lever du jour et suit un rythme de 4 pics majeurs à l’origine des 4 sensations de faim entre autre.
Idéalement, l’insuline suit également ce schéma de sécrétion, légèrement décalée. L’insuline est l’hormone de la lipogenèse, elle permet le stockage des glucides en lipides dans l’organisme. La nuit sa sécrétion devrait être minimum pour permettre la lipolyse.